Je ne suis pas dupe.
Cette invitation me paraît bien futile.
C’est un prétexte sirupeux à d’autres gorgées bien voluptueuses.
Mais tu le sais, pour moi c’est long, corsé et sans sucre.
Pour toi, celle qui hante mes pensées, voici un voyage sensuel aux portes de mon inconscient.
lundi 14 décembre 2009
Corrida
Ce satin sanguin sur toi
Et ces liens pour que mes doigts
Dans cette arène sans retour
Viennent à bout de tes atours
Ne sais-tu pas que j’accoure
A l’appel de cet amour
Profiter de cet octroi
Et perdre tout mon sang-froid
Et ces liens pour que mes doigts
Dans cette arène sans retour
Viennent à bout de tes atours
Ne sais-tu pas que j’accoure
A l’appel de cet amour
Profiter de cet octroi
Et perdre tout mon sang-froid
8 Ball
Nombre magique
Toi, l’unique
Conscience graduelle
Toi, chant rituel
Echelle musicale
Toi, note cardinale
Infinie fierté
Toi, comme Astarté
Béatitudes religieuses
Toi, si irrévérencieuse
Métallique absent
Toi, de chair et de sang
Planètes solarisées
Toi, et moi satellisé
Pattes arachnides
Toi, si avide
Bras amoureux du kraken
Toi, un nid d’akènes
Roue de la vie
Toi, et nos freins abolis
Dragon chanceux
Toi, que je veux
vendredi 20 mars 2009
Mise en bouche
Et je sens l’intensité de ton regard
Ne sachant que faire de mes mains
Osant à peine lier mes yeux aux tiens
Veillant à m’abandonner au plus tard
Je savoure pleinement cet hommage
Alors que tu m’imposes cette inaction
Et fais preuve de tant d’abnégation
A pratiquer ce patient libertinage
Et je sens l’intensité de ton regard
Tes yeux de braise presque calculateurs
A l’affût d’un spasme libérateur
Pas de doute, c’est tout un art
Me demandant ce que tu attends de moi
Simple prélude ou plein aboutissement
Ne doute pas que j’oserai pareillement
Te soumettre à cet oral et doux emploi
Ne sachant que faire de mes mains
Osant à peine lier mes yeux aux tiens
Veillant à m’abandonner au plus tard
Je savoure pleinement cet hommage
Alors que tu m’imposes cette inaction
Et fais preuve de tant d’abnégation
A pratiquer ce patient libertinage
Et je sens l’intensité de ton regard
Tes yeux de braise presque calculateurs
A l’affût d’un spasme libérateur
Pas de doute, c’est tout un art
Me demandant ce que tu attends de moi
Simple prélude ou plein aboutissement
Ne doute pas que j’oserai pareillement
Te soumettre à cet oral et doux emploi
Eclose
Ourlets ombrés
Pétales de soie
Epanouies à mon souffle
Bouton rosé
Fragrance suave
L’humidité l’habille
Nuances délicates
Hommage attentif
Le pistil en frémit
Mystère révélé
Joyau accordé
A la tige dressée
Secret savoureux
Efflorescence éphémère
Cueillir sa splendeur
Emotions cloitrées
Soif assouvie
Pétales de soie
Epanouies à mon souffle
Bouton rosé
Fragrance suave
L’humidité l’habille
Nuances délicates
Hommage attentif
Le pistil en frémit
Mystère révélé
Joyau accordé
A la tige dressée
Secret savoureux
Efflorescence éphémère
Cueillir sa splendeur
Emotions cloitrées
Soif assouvie
En gouter le sacrifice
mardi 13 janvier 2009
Chimère
Quand tu es sur moi, quand je suis sur toi, qui peut dire combien nous sommes ?
Tes cheveux cachant mon visage,
Ma bouche engloutissant ta langue,
Nos bras fermant l’accouplement,
Tes seins fondus sur ma poitrine,
Mon ventre soudé à ton nombril,
Tes hanches encastrées sur mon bassin,
Mon sexe dardant ton vagin,
Et nos jambes emmêlées
Pour ne plus faire qu’un.
Tes cheveux cachant mon visage,
Ma bouche engloutissant ta langue,
Nos bras fermant l’accouplement,
Tes seins fondus sur ma poitrine,
Mon ventre soudé à ton nombril,
Tes hanches encastrées sur mon bassin,
Mon sexe dardant ton vagin,
Et nos jambes emmêlées
Pour ne plus faire qu’un.
Ton Cul
Est-il possible que je sois à ce point possédé ?
Par ton cul.
Il peuple mes nuits, il se greffe à mes jours.
Ton cul.
Rappel de tes seins aussi aimés,
Devanture de toi, j’aime aussi ton arrière cour.
Confortable appui,
J’y pose ma joue,
Et garni de baisers
Les rondeurs harmonieuses
De ton cul.
Horizon fabuleux
Lorsque sur le ventre
Tu t’assoupis et laisse
A mes aspirations lubriques
La vision merveilleuse
De ton cul.
Ancrage de mes mains,
Bouée de sauvetage quand,
De jouissance, je perds pieds
Et m’accroche à
Ton cul.
Et lorsqu’enfin, tu te lèves,
L’ondulation de tes hanches,
Affolent mes sens,
Du balancement
De ton cul.
Par ton cul.
Il peuple mes nuits, il se greffe à mes jours.
Ton cul.
Rappel de tes seins aussi aimés,
Devanture de toi, j’aime aussi ton arrière cour.
Confortable appui,
J’y pose ma joue,
Et garni de baisers
Les rondeurs harmonieuses
De ton cul.
Horizon fabuleux
Lorsque sur le ventre
Tu t’assoupis et laisse
A mes aspirations lubriques
La vision merveilleuse
De ton cul.
Ancrage de mes mains,
Bouée de sauvetage quand,
De jouissance, je perds pieds
Et m’accroche à
Ton cul.
Et lorsqu’enfin, tu te lèves,
L’ondulation de tes hanches,
Affolent mes sens,
Du balancement
De ton cul.
Derriere le voile de mes pensées
Seule, tu l’es encore ce soir
L’envie subite de me voir
Ton corps réclame ma présence
Mais seule est là mon absence
Sentir de ton ventre la braise
T’allonger, être à ton aise
La lente descente de tes doigts
Pour atteindre l’orée du bois
Caresser ton fin duvet
Eprouver tes seins coquets
Ouvrir tes cuisses, clore les yeux
Pour vite atteindre les cieux
Tu fais aller un index
Jusqu’à la fleur de ton sex
Recueillir de cette rosée
Y trouver l’humidité
Promesse d’un doux séisme
Satisfaire ton égoïsme
Sur le bouton de Vénus
Augmenteront les Celsius
Et c’est alors qu’une phalange
Sûre de te mener aux anges
S’immiscera à ton creux
T’envahi comme mon boute feu
Garder le rythme lentement
Tes hanches ondulent doucement
Plus insistante, plus profond
Et les pics de tes tétons
En érection, agacés
Maintenant prêt à vibrer
Au long spasme qui te saisi
A en étouffer ton cri
L’envie subite de me voir
Ton corps réclame ma présence
Mais seule est là mon absence
Sentir de ton ventre la braise
T’allonger, être à ton aise
La lente descente de tes doigts
Pour atteindre l’orée du bois
Caresser ton fin duvet
Eprouver tes seins coquets
Ouvrir tes cuisses, clore les yeux
Pour vite atteindre les cieux
Tu fais aller un index
Jusqu’à la fleur de ton sex
Recueillir de cette rosée
Y trouver l’humidité
Promesse d’un doux séisme
Satisfaire ton égoïsme
Sur le bouton de Vénus
Augmenteront les Celsius
Et c’est alors qu’une phalange
Sûre de te mener aux anges
S’immiscera à ton creux
T’envahi comme mon boute feu
Garder le rythme lentement
Tes hanches ondulent doucement
Plus insistante, plus profond
Et les pics de tes tétons
En érection, agacés
Maintenant prêt à vibrer
Au long spasme qui te saisi
A en étouffer ton cri
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