mardi 13 janvier 2009

Chimère

Quand tu es sur moi, quand je suis sur toi, qui peut dire combien nous sommes ?

Tes cheveux cachant mon visage,
Ma bouche engloutissant ta langue,
Nos bras fermant l’accouplement,
Tes seins fondus sur ma poitrine,
Mon ventre soudé à ton nombril,
Tes hanches encastrées sur mon bassin,
Mon sexe dardant ton vagin,
Et nos jambes emmêlées
Pour ne plus faire qu’un.


Ton Cul

Est-il possible que je sois à ce point possédé ?
Par ton cul.
Il peuple mes nuits, il se greffe à mes jours.
Ton cul.
Rappel de tes seins aussi aimés,
Devanture de toi, j’aime aussi ton arrière cour.

Confortable appui,
J’y pose ma joue,
Et garni de baisers
Les rondeurs harmonieuses
De ton cul.

Horizon fabuleux
Lorsque sur le ventre
Tu t’assoupis et laisse
A mes aspirations lubriques
La vision merveilleuse
De ton cul.

Ancrage de mes mains,
Bouée de sauvetage quand,
De jouissance, je perds pieds
Et m’accroche à
Ton cul.

Et lorsqu’enfin, tu te lèves,
L’ondulation de tes hanches,
Affolent mes sens,
Du balancement
De ton cul.


Derriere le voile de mes pensées

Seule, tu l’es encore ce soir
L’envie subite de me voir
Ton corps réclame ma présence
Mais seule est là mon absence

Sentir de ton ventre la braise
T’allonger, être à ton aise
La lente descente de tes doigts
Pour atteindre l’orée du bois

Caresser ton fin duvet
Eprouver tes seins coquets
Ouvrir tes cuisses, clore les yeux
Pour vite atteindre les cieux

Tu fais aller un index
Jusqu’à la fleur de ton sex
Recueillir de cette rosée
Y trouver l’humidité

Promesse d’un doux séisme
Satisfaire ton égoïsme
Sur le bouton de Vénus
Augmenteront les Celsius

Et c’est alors qu’une phalange
Sûre de te mener aux anges
S’immiscera à ton creux
T’envahi comme mon boute feu

Garder le rythme lentement
Tes hanches ondulent doucement
Plus insistante, plus profond
Et les pics de tes tétons

En érection, agacés
Maintenant prêt à vibrer
Au long spasme qui te saisi
A en étouffer ton cri