lundi 14 décembre 2009

Pose café

Je ne suis pas dupe.
Cette invitation me paraît bien futile.
C’est un prétexte sirupeux à d’autres gorgées bien voluptueuses.
Mais tu le sais, pour moi c’est long, corsé et sans sucre.

Corrida

Ce satin sanguin sur toi
Et ces liens pour que mes doigts
Dans cette arène sans retour
Viennent à bout de tes atours
Ne sais-tu pas que j’accoure
A l’appel de cet amour
Profiter de cet octroi
Et perdre tout mon sang-froid


Chant d'Automne

Y laisser la graine
Voile de neige
Une fleur


8 Ball

Nombre magique

Toi, l’unique

Conscience graduelle

Toi, chant rituel

Echelle musicale

Toi, note cardinale

Infinie fierté

Toi, comme Astarté

Béatitudes religieuses

Toi, si irrévérencieuse

Métallique absent

Toi, de chair et de sang

Planètes solarisées

Toi, et moi satellisé

Pattes arachnides

Toi, si avide

Bras amoureux du kraken

Toi, un nid d’akènes

Roue de la vie

Toi, et nos freins abolis

Dragon chanceux

Toi, que je veux